Quelle perte de poids espérer en ARG ?

Avant toute chose, on ne va pas se mentir : si j’étais capable d’annoncer une perte de poids assurée dans un laps de temps donné aux participants de mon Programme ARG™, je serai milliardaire 😅

Ne t’attends donc pas à savoir si c’est « normal » de perdre seulement XX kg les premières semaines ou si tu vas pouvoir perdre XX kg avant le mariage de ta cousine cet été.

En revanche, j’ai pu étudier en 3 ans de pratique la manière dont les participants de mon programme perdent du poids, et identifier des phases et des obstacles.

J’ai donc une petite idée de ce à quoi tu peux t’attendre, pas tant en ‘quantité’ de poids perdu, mais en terme de ‘fléchissement’ de la courbe.

Je vais donc t’expliquer :

Prêt.e ? C’est parti mon kiki 💪

Ce qui se passe quand tu réduis les glucides

Lorsqu’on passe d’une alimentation ‘classique’ qui inclut des féculents, des fruits et quelques sucreries à une alimentation très réduite en glucides, il est fréquent qu’on perde très rapidement 1, 2 voire 3kg.

Cette perte rapide est avant tout une perte d’eau : les glucides provoquent l’élévation de la glycémie et donc la sécrétion d’insuline. Or, une insulinémie élevée est un facteur de rétention d’eau par les reins.

En réduisant les glucides, tu permets à tes reins de fonctionner de manière plus efficace et ils vont donc permettre très rapidement à tes cellules de libérer toute leur eau stockée. C’est d’ailleurs ce phénomène de ‘déshydratation’ qui entraîne la fameuse ‘grippe céto’ : en évacuant mieux l’eau, tu évacues également les électrolytes (d’où l’intérêt d’augmenter ta consommation de sel).

Cette perte peut-être spectaculaire chez certains, plus modestes chez d’autres. Il n’y a pas de règle et un métabolisme très résistant à l’insuline peut, potentiellement, ne pas être aussi réactif.

En tout état de cause, si cette perte motive grandement ceux qui en bénéficient, elle est à double tranchant : difficile de comprendre (et d’accepter) que la perte ralentisse ensuite.


Les différentes phases de la perte de poids

Passée cette première phase de perte de poids liée au déstockage de l’eau, la perte de poids a tendance à ralentir.

🔍 Il s’agit d’une phase de découverte : tu débutes, tu tâtonnes, tu fais encore quelques erreurs. Tu perds du poids, mais lentement, avec parfois des dents de scie inexpliquées. Rien d’anormal, les kilos accumulés pendant des décennies ne vont pas accepter de se laisser déloger aussi facilement ! 😅

🤓 Arrive ensuite une phase d’adaptation : tu es à peu près au point sur ta compréhension de l’alimentation réduite en glucides, tu as pris tes marques, tu es régulier.e, tu ne fais pas d’excès et ta cuisine reste simple. Tu peux perdre jusqu’à 2-3kg par mois, mais ton métabolisme n’est pas ‘réparé’ pour autant, il est ‘en voie de guérison’.

😔 Et là, pouf, un plateau. Classique. Plusieurs semaines sans perte de poids ou presque, alors que tu as l’impression de ‘faire tout bien’. Sauf que souvent, ça coïncide :

  • soit avec le moment où, plus en confiance, tu réduis ta vigilance. Tu fonctionnes un peu plus à l’instinct, tu commences à tester des recettes de desserts céto, tu commandes des barres chocolatées keto sur un site à la noix, ou tu tombes un peu trop souvent dans le pot d’amandes… Tu es toujours « dans tes macros », hein 😅 Sauf que la nature des aliments que tu consommes a changé…
  • soit avec le moment où ton corps a passé la phase d’adaptation et a besoin que tu ailles un peu plus loin dans l’optimisation de ton alimentation : écarter les inflammatoires, améliorer les proportions, manger plus de protéines…

Parfois, ce plateau est inexplicable, et c’est décourageant. Mais ce n’est pas le moment de baisser les bras, au contraire ! Ton corps est prêt à mieux fonctionner mais il attend de toi que tu bosses sur la qualité du carburant. Et puis un jour, après quelques semaines, pouf, ça repart.

😎 Arrive alors la phase de ‘croisière’ (la fameuse du Dr D.) : tu perds du poids chaque mois, tu as moins de ‘pics’ inexpliqués dans ta courbe de poids et tu as l’impression d’être en maîtrise de ton alimentation.

Bien sûr, ces phases ne sont pas figées, et peuvent durer plus ou moins longtemps en fonction de chacun (nous sommes tou.te.s différents). Mais ce sont celles que j’ai constaté le plus souvent chez mes client.e.s pendant ces 4 dernières années.


Comment mesurer ses progrès ?

Je suis une adepte de la pesée quotidienne, et je la recommande aux participants de mon programme.

Sauf qu’elle ne constitue pas un outil de mesure des progrès ‘au quotidien’ : il faut arrêter de penser qu’on perd du poids parce qu’on a ‘tout bien fait’ la veille. Il faut également arrêter de penser qu’on va perdre du poids tous les jours !

Il arrive qu’on reprenne du poids et c’est là l’intérêt de la pesée quotidienne : réaliser que notre perte n’est pas linéaire et que notre cycle, certains aliments ou certains facteurs externes comme le stress ou le manque de sommeil ont une influence.

Et je ne suis pas la seule à souligner l’importance de se peser tous les jours pour s’ancrer dans la réalité (au lieu de faire l’autruche) : plusieurs études ont démontré que les personnes qui se pèsent le plus souvent sont celles qui perdent le plus de poids. Et c’est logique : comment savoir si ce que tu fais fonctionne si tu ne te pèses pas de manière régulière ?

En revanche, on ne mesure pas sa perte de poids de jour en jour, mais de mois en mois, sur la base d’une moyenne hebdomadaire.

Comment faire ? 🧐

  1. Noter son poids tous les jours.
  2. A la fin de la semaine, toujours le même jour, faire la moyenne de son poids en additionnant toutes les pesées de la semaine et en divisant par 7, pour la noter sur un document de suivi.
  3. Chaque mois, faire le bilan de la ‘courbe’ qui se dessine grâce aux 4 moyennes relevées.

Si tu utilises une application de suivi, choisis l’affichage sur 6 mois ou un an, et visualise cette courbe : c’est elle qui compte, pas le fait que tu pèse un kilo de plus cette semaine que la précédente !


Comment repérer une ‘vraie’ stagnation ?

Une vraie stagnation se définit comme suit : une période de plusieurs semaines pendant laquelle le poids ne baisse pas sans qu’on ait rien changé à son alimentation, après une phase de ‘croisière’ de plusieurs mois.

  • Ne pas perdre de poids le premier mois n’est pas une ‘stagnation’.
  • Ne pas perdre de poids quand on fait des écarts glucidiques n’est pas une ‘stagnation’.
  • Ne pas perdre de poids pendant 1 semaine n’est pas une ‘stagnation’.

Ce mot s’inscrit dans une dynamique négative et passéiste : quand on parle de ‘stagnation’, on sous-entend un truc incontrôlable et injustifié, et on se positionne en ‘victime’ : nos efforts ne servent à rien, on stagne, c’est comme ça.

Or, non, ce n’est pas ‘comme ça’.

C’est normal de ne pas perdre de poids chaque semaine !

La perte de poids n’est pas linéaire, la vie ne l’est pas non plus et il y a des moments où ta perte de poids va ralentir sans raison apparente.

Cela ne signifie pas que ce que tu fais ‘ne sert à rien’, ni que ce que tu fais ‘ne fonctionne pas’. Mais les kilos accumulés pendant des années d’inadéquation entre ton alimentation et ton métabolisme ne vont pas s’envoler juste parce que tu as décidé de changer d’alimentation.

Il a fallu des années à ton corps pour accumuler ces kilos, des années pendant lesquelles ta santé métabolique s’est dégradée. Aujourd’hui, tu as décidé de reprendre les choses en main, et c’est top.

Mais il te faudra probablement des années pour ‘réparer’ ton métabolisme, et tu ne peux pas attendre de lui qu’il déstocke vite et bien tant qu’il ne fonctionnera pas de manière optimale.

Ne crains pas d’avancer lentement : ce qui compte, c’est de travailler chaque jour à soigner, rassurer et nourrir correctement ton métabolisme.

Le succès sera forcément au bout du chemin 💪

Quelques liens intéressants pour approfondir le sujet :
🎙️ Vous n’êtes pas normal.e
🎙️ L’importance du contexte dans la perte de poids
📝 Les principaux facteurs de stagnation


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