Il est fréquent qu’on m’interroge sur la possibilité de faire des écarts et des solutions pour limiter les dégâts lorsqu’on pratique une alimentation réduite en glucides.
Il est important de rappeler ici quelques fondamentaux : quels que soit les changements alimentaires qu’on met en place, il est nécessaire de les appréhender comme des changements à long terme, parce que tout retour à l’alimentation ‘normale’ entrainera forcément les mêmes conséquences qu’avant, la reprise de poids !
Chaque écart un pas en arrière qui éloigne du but recherché dans le cadre d’un changement d’alimentation. Même s’il est sans conséquence, même s’il ne se traduit pas par une reprise de poids, même s’il est éliminé r rapidement, il est dangereux pour plusieurs raisons :
1️⃣ A chaque écart, on renvoie au cerveau des signaux contradictoires, qui déclenchent à nouveau des effets hormonaux délétères, ceux-là même qui ont entrainé la prise de poids. C’est donc tout un équilibre qui est mis en péril et qu’il faudra du temps pour remettre en place.
2️⃣ A chaque écart, on entame sa volonté et on subit l’effet pervers de la culpabilité, celui-là même qui poussera à lâcher parce que l’on se sent nul.le, ou que l’on a l’impression que ça ne « marche pas ».
3️⃣ A chaque écart, on met en péril toute l’efficacité du rééquilibrage : il deviendra de plus en plus difficile de déclencher la perte de poids, il faudra lutter plus fort pour perdre, bref, le petit écart d’aujourd’hui, c’est la galère de demain !
Céder à la tentation, lâcher prise par accident ou parce qu’on est pris de court peut arriver… mais planifier une sortie de route comme une « récompense » pour les efforts réalisé jusqu’ici est du sabotage.
Il est donc impératif de mettre en place, lentement et surement, une alimentation qui correspond à la fois à ses besoins métaboliques mais également à ses goûts et à ses contraintes, pour qu’elle soit durable !