Ma vie en céto – S02E01 : Un an de céto !

Voici l’heure des bilans, puis que j’ai fêté en juin le premier anniversaire de mon passage à l’alimentation cétogène.

Dans les faits : j’ai perdu ‘seulement’ 3-4 kilos, mais surtout stabilisé mon poids. Même s’il m’arrive de prendre un kilo d’eau en une soirée (la faute aux cacahuètes et à la charcuterie), je les reperds généralement assez rapidement. En revanche, depuis l’arrêt en avril de mon traitement à la Metformine, j’ai beaucoup de mal à perdre (alors que je virerais bien encore 4-5 kilos, mais mon métabolisme ne veut rien entendre).

Parce que oui, vous avez bien lu : j’ai pu arrêter mon traitement, ce même traitement qui déclenchait des effets secondaires plutôt handicapants, que je prenais depuis 2010 ! Bien entendu, je l’ai fait après concertation avec mon médecin traitant, qui n’était pas à l’origine du traitement mais qui en avait repris le suivi. Mon médecin traitant n’est pas particulièrement au fait de la nutrition mais présente l’énorme qualité de m’écouter, et de s’intéresser à mes recherches. Du coup, quand je lui ai dit que je voulais essayer d’arrêter, parce qu’entre le moment où mon endocrino m’avait prescrit le Glucophage et aujourd’hui, mon alimentation avait pour le moins évoluée, il m’a suivie.

Côté santé, mes analyses sont bonnes, glycémie en baisse (forcément, hein ;)), cholestérol en baisse aussi, toujours un chouïa haut mais à cause de l’augmentation du bon cholestérol, triglycérides en baisse, tout va bien, Madame la Marquise 🙂 J’ai même l’impression d’avoir été moins malade cet hiver !

Côté « régime », j’ai trouvé mon rythme de croisière. Je pratique le jeûne intermittent, pas vraiment par ‘choix’ mais parce que je n’ai plus faim le matin. Je mange donc 2 repas par jour, déjeuner et dîner, et je grignote souvent en fin d’après-midi, un bout de fromage, une poignée de noix (c’est maaal, oui, je sais ;)). Dernièrement, j’ai même tenté 2-3 fois le jeûne de 24h, lors de mes déplacements professionnels, et si mon estomac râle un peu pour le principe autour de midi, je n’ai pas particulièrement faim, ni de perte d’énergie (merci le gras ;)).

Je ne suis plus en mode « céto strict », j’ai pris mes marques, j’ajoute de l’huile de coco dans mon café de temps en temps, ou du beurre quand je suis à l’hôtel, je ne mange que des aliments à très faible teneur en glucides, je favorise les aliments gras, bref, j’ai les proportions dans la tête (et une belle sélection de recettes, dont celles que je prépare pour mon livre et que j’ai hâte de vous faire découvrir).

Je galère toujours un peu quand je suis en vacances ou en déplacement, parce qu’il faut bien l’avouer, il y a peu de choix dans les restaurants quand on veut manger gras sans glucides, mais je m’en sors toujours : des salades, notamment de gésiers ou avec des lardons, dont je vire les croûtons ou les patates, des viandes grillées avec des sauces au fromage ou de la mayonnaise, des légumes quand il y en a, une assiette de fromage en guise de dessert…

Et lorsque je suis invitée chez des gens qui ne connaissent pas mon mode de vie (ils sont de plus en plus rare, il faut bien l’avouer), je cache bien souvent 2 oeufs durs dans mon sac à main 😀

En revanche, je n’ai fait aucun excès, mangé aucun aliment interdit, et pas bu une goutte d’alcool en un an à l’exception de 2 petites coupes de champagne, à Noël et pour mon anniversaire. Et à vrai dire, ça ne me manque pas. Je me suis rendue compte que je faisais beaucoup moins souvent de pain cétogène au micro-ondes, parce que nous avons perdu nos habitudes de ‘tartinage’ et appris à manger différemment les aliments qui s’accompagnent généralement de pain.

Je dis ‘nous’ parce que que toute la famille est passée au cétogène, mais ce n’est pas vraiment une surprise : mon mari et ma fille ont toujours mangé plus ou moins comme moi. Du coup, courgiflette pour tout le monde ! 😀

Pour autant, tout le monde n’a pas ‘fondu’, mais j’ai l’impression de limiter la prise de poids pour ma fille, en surpoids depuis toujours, et mon mari est tout fier d’annoncer qu’il a perdu 2 kilos dernièrement.

Côté motivation, elle ne faiblit pas d’un iota : j’ai pu constater physiquement les dégâts de la consommation de glucides sur mon métabolisme. Je sais qu’il s’agit d’une question de santé pour moi, et je ne vis pas l’alimentation cétogène comme une contrainte mais comme un traitement, pour mon métabolisme très particulier.

Et je reste convaincue que tout le monde devrait s’intéresser de très près à sa consommation de glucides : la plupart des gens qui m’interrogent sur l’application de l’alimentation cétogène tombent des nues quand ils prennent la peine de mesure leurs apports quotidiens !

Mais les choses évoluent… Les résultats des recherches scientifiques qui sont apparus dernièrement, dédiabolisant le gras et réaffirmant les dangers de la surconsommation de glucides vont dans le bon sens. Y a plus qu’à attendre que ces recommandations redescendent vers le corps médical ! #cestpasgagné #maisyadelespoir

Beau dimanche à tous !