Ma vie en céto – S01E03 : Bilan à trois mois

Voici donc un gros trimestre que je suis passée à l’alimentation cétogène stricte.  Stricte parce que je n’ai fait aucun excès depuis le démarrage, pas une goutte d’alcool, pas un dessert, pas un morceau de pain, rien. En revanche, je n’ai pas mesuré tous les jours mes macros, parfois par paresse, souvent par impossibilité matérielle.

Voici donc le moment de faire un bilan, sur les plus, les moins, et mes découvertes.

Côté positif :

  • Je MANGE BIEN. L’alimentation cétogène est riche en bonnes graisses, limitée en protéines, et intègre plein de bons légumes riches en fibres. Du coup, on peut vraiment sortir du schéma « poisson et légumes vapeur » et se faire plaisir, avec du bon fromage, des gratins, des viandes en sauces, etc… J’ai d’ailleurs publié un article que j’enrichis au jour le jour avec des idées de recettes cétogènes, qui montre bien l’étendue des possibilités pour se faire plaisir 🙂
  • Je MANGE MOINS. Le gras cale, et sa combustion est plus lente. Un peu d’huile de coco ou de beurre dans mon café avec mes pancakes céto au petit-déj et je tiens toute la matinée sans connaître les gargouillis d’estomac habituels de 11h. Finis fringales et coups de barre : si jamais la journée est longue, une poignée d’amandes et un Babybel au goûter et hop, ça repart. J’ai même tenté le jeûne intermittent, par manque d’appétit au petit-déjeuner, mais au final, je n’en ai pas tiré plus de bienfaits que ça et j’aime trop mon rituel café – pancakes :)) Je mange moins (nous sommes passés aux assiettes à dessert pour limiter la taille de nos parts à la maison) et je mange seulement quand j’ai faim.
  • Je VAIS BIEN. Je me sens mieux, même s’il a fallu quelques temps pour que mon corps s’adapte.  J’ai adopté le magnésium et le potassium au quotidien, et mes analyses sanguines sont nickel : en haut de la courbe pour le cholestérol mais avec un meilleur ratio HDL/LDL, des triglycérides en baisse, pas de problème de protéines, tout va bien, Madame la Marquise.

Au final, le seul point négatif, probablement le plus décourageant pour beaucoup de personnes, c’est la logistique. Plus moyen d’improviser niveau repas… Si le frigo est vide, impossible de bricoler « un truc vite fait » avec une boîte d’haricots verts (plein de sucres ajoutés) et du thon. Le ravitaillement en produits frais, légumes variés, crèmes, fromages et bonnes viandes est donc un vrai sujet, et la planification des repas devient vite nécessaire.

En déplacement, l’option « sandwich vite fait » n’en est plus une, donc il faut choisir entre chercher un restaurant qui aura un menu adaptable (la plupart des vrais restaurants ou des grandes brasseries proposent des plats qui le sont) ou se contenter d’une poignée d’amandes et de Babybel  dans sa chambre d’hôtel si on a vraiment trop la flemme (ça sent le vécu, hein? ?).

Côté poids, ni positif, ni négatif pour l’instant : je fluctue entre -2 et -4kg par rapport à mon poids quand j’ai attaqué la face nord de l’alimentation cétogène. J’aurais bien aimé perdre, mais mon métabolisme capricieux est déjà en mode « no carbs » depuis très longtemps, donc pour lui, c’est une balade de santé…

Et c’est justement le point. La santé 🙂 Donc pas de frustration par rapport à mon poids pour l’instant, les réglages prennent du temps, il faut ajuster, affiner, trouver les bons leviers, et je sais aussi qu’il faudra du temps pour que mon métabolisme saturé d’insuline se remettre en ordre de marche.

En attendant, je savoure mes cafés au beurre et mon fromage en guide de dessert 😉